Bonsoir à tous,

Quand je parle de "privilégiés", je n'entends pas spécialement des personnes mais bien des acteurs économiques et sociaux qui tirent grand profit de la situation actuelle et qui n'ont pas envie d'abandonner leurs avantages:
- Les banques et Cies d'assurances qui bénéficient, entre-autres, des intérêts sur les titres de la dette publique (une des plus grosses dépenses de l'état).
- Les syndicats et mutuelles par qui passent une grande partie des sommes de la sécurité sociale (et qui se rémunèrent).
- Des entreprises subsidiées (tous financent ces subsides et seuls quelques uns les reçoivent, et ce n'est pas toujours à bon escient... je ne citerai pas de cas).
- Des politiciens qui "financent" leurs campagnes électorales par des mesures populistes (quand on a fait obtenir un logement social à une famille, on s'assure de ses voix).
- Des gens qui possèdent des actifs financiers importants (taxation faible des intérêts et pas de taxation sur les plus-values)
- ...

Tous ces acteurs économiques tendent (ce que je comprends dans leur chef) à vouloir conserver leurs privilèges... Sont écoutés par l'état car ils y sont inféodés... Et, de ce fait, pour équilibrer son budget, l'état doit absolument traquer le moindre cent chez les autres acteurs économiques...

C'est pour ces raisons que je pense que l'état ne vise plus le bien être général... Seule, la stimulation intensive de l'esprit d'entreprise (ce qui engendre risques, crash financiers éventuels, ...) nous permettra de continuer à nous développer... En sanctionnant, on tuera l'esprit d'entreprise et donc tout avenir!