Elles doivent faire partie du stock et il convient d'acter une réduction de valeur, fût-elle quotidienne, sur ces invendus périmés.

Une autre manière consiste à faire un inventaire de ces invendus et de les passer en variaiton de stocks après ajustement sur inventaire.

Comme il s'agit d'une petite activité, l'aspect analytique n'est pas important, les deux méthodes donnant une charge.

C'est effectivement celle que je préfère d'un point de vue analytique.

Cependant les fleurs invendues sont jetées tous les jours, et ne sont plus physiquement dans l'inventaire.

Ce que je ferais donc, encore une fois d'un point de vue analytique, c'est scinder un stock fleurs et un stock invendus, et passer une RV sur le stock invendus. Facile donc de réconcilier la marge et de sortir les fleurs jetées.

On est tous d'accord sur un point : si une marchandise disparaît de l'inventaire, c'est bien une sortie de stock, qui passe en variation de stocks.

Néanmoins, avant de sortir du stock, on peut acter une réduction de valeur pour que la charge apparaisse avant la variation de stock.

Les déchets de production des profilés font à mon sens partie du coût de production, donc pas de réduction de valeur. C'est un autre cas de figure.

En ce qui me concerne, et très franchement dans ma fonction la présentation fiscale est un des derniers de mes soucis, j'apprécie pouvoir comptabiliser une réduction de vlaeur dès que j'ai un risque. Comme je fais des clôtures mensuelles, c'est un des éléments que je revois impérativement à chaque clôture. Rien n'empêche par après de sortir les items du stock et d'extourner la RV qui avait été passée.

Evidemment, dans le cas du fleuriste, on est dans une situation extrême où les invendus sont jetés tous les jours ! Et très franchement, il faut également adapter la compta à la taille de l'activité ! En principe, l'inventaire de fleurs frâches est renouvelé presque ttous les jours. L'écriture annuelle de variation des stocks devrait être marginale par rapport aux achats puisque ce sera la différence entre la situation de l'année précédente et celle de l'année que l'on clôture. En d'autres termes, pas d'effet sur la marge puisque celle-ci prend déjà en compte les invendus par l'achat supplémentaire de fleurs.

Inutile de compliquer les choses qui peuvent être simplifiées.

Dans la vraie vie, comment peut-on demander à notre fleuriste qui se lève à 5h00 du matin pour aller au marché matinal et qui ferme sa boutique à 18h00 ou 19h00 de passer encore une heure à inventorier chaque fleur qu'elle doit jeter ?

Le temps de l'esclavage est fini, même pour les indépendants (quoi que ???).

Concrètement, si elle fait l'inventaire au 31.12 de ses bonzais, vases, cartes de voeux, etc... et qu'on fait une estimation du stock de fleurs fraîches basée sur ses factures d'achat du 28.12 au 31.12 et sur ses ventes du 30.12 au 02.01, je ne pense pas qu'un contrôleur éventuel pourrait y voir quelque à redire.

Je ne parle évidemment pas d'un gros fleuriste qui occuperait 50 personnes.

MD