Je suis scandalisé, outré par les propos tenus par les syndicalistes que j'ai entendu ce vendredi.

Il est clair pour tout qui possède certaines notions d'éconimie que le système actuel de sécurité sociale ne peut plus perdurer.

Les propos qui m'ont le plus choqués sont ceux du secrétaire général de la FGTB qui paradant devant les locaux de l'UCM, revendique la pré-pension comme un droit du travailleur. Il faudrait peut être que ce monsieur revoit sa copie, le système de pré-pension a été mis en place pour aider les entreprises en difficultés à dégager du personnel sans trop de casse au niveau social. Il s'agit donc là d'un possibilité offerte au patron et non d'un droit du travailleur !

J'ai également mal digéré les propos d'une institutrice qui expliquait sans rire que son travail est pénible et qu'elle trouve normal d'arrêter de travailler à 55 ans pour profiter de loisirs et faire d'autres choses. Très clairement, il s'agit pour moi d'un choix personnel qui ne peut dès lors pas être mis à charge de la société, chacun doit assumer ses choix de vie.

Ces privilégiés du système social oublient que c'est nous, les indépendants et professions libérales, qui leur fournissons du travail et payons la plus grosse partie de la sécutité sociale dont ils jouissent alors que nous n'en récoltons qu'une misère.

Il n'est en effet pas rare de rencontrer des indépendants et professions libérales qui travaillent bien au delà de 65 ans du fait de la médiocrité de la pension.

Les syndicats parlent de solidarité mais uniquement lorsque c'est à leur avantage, ils oublient que l'indépendant ou le titulaire d'une profession libérale est surtout et avant tout un travailleur qui ne compte pas ses heures et en preste bien plus de 40 par semaine.