Les livres légaux sont obligatoires pour la personne physique qui est commerçante, même en activité complémentaire.
Le livre financier reprend les mouvements des disponibilités en espèces ou en compte, avec émargement de l'objet des opérations et mention spéciale des prélèvements de fonds autres que pour les besoins de leur commerce, ainsi que les soldes journaliers en espèce;
Le livre des achats reprend les entrées.
Le livre des vente reprend les recettes et les sorties.
Le livre d’inventaire reprend les règles d’évaluation, le stock à la fin de l’exercice, les tableaux d’amortissement et le compte de résultat de clôture
Le livre centralisateur est uniquement tenu lorsque la personne physique tient sa comptabilité sur support informatique. Le total des comptes mouvementés doit être indiqué chaque trimestre.  C’est la raison pour laquelle il est difficile de tenir sa comptabilité sur un tableur car les mouvements de centralisation sont rarement effectués par le tableur.

Evidemment, le problème est que beaucoup se contentent d’établir une « comptabilité fiscale » qui est beaucoup moins contraignante car le code fiscal ne contient aucune règle comptable.
Beaucoup de commerçants choisissent de ne pas respecter les règles comptables car personne ne vient jamais les vérifier (c’est le rôle du Service Public Fédéral Economie mais il se contente d’inspecter les soldes, etc.) et pour le fisc une « compta » tenue sur un tableur suffit.  Cette pratique est cependant totalement en infraction avec la loi comptable qui s’applique à tous les commerçants.

La comptabilité en personne ne doit cependant pas être en partie double mais si le commerçant est informatisé, il aura plus facile de tenir ses comptes individuels clients et fournisseurs en comptabilisant ses financiers et ce sera en plus un superbe outil de gestion pour mener à bien son activité économique.