Le problème est que si le reporting est dû à J+5 et que les systèmes ne sont pas performants, votre contrôleur de gestion ne va plus accepter aucune écriture après le 25. Cela lui laisse donc 1 semaine pour clôturer, et une autre pour vérifier, corriger et faire son reporting.

Dans une telle configuration, certains coûts ou revenus peuvent survenir après "sa" date de blocage des comptes, et, dès lors, il faudra les provisionner.

L'écriture en soi est très simple :

D:6xxxxx
C:444xxx

Et évidemment extournée la période suivante.

J'avais, dans un post précédent, expliqué que les écritures de provisions se devaient d'être extournées intégralement et les documents comptabilisés directement par leur compte de charge et non par le débit du 444xxx.

Comptablement, c'est con comme chou.

Par contre, comment déterminer le montant des provisions :
- les écarts du mois par rapport au budget
- les éléments dont on a eu connaissanc emais dont aucune pièce n'est encore arrivée
- le matelas que l'on veut planquer
- le "plug", c'est-à-dire une dépense encore non faite mais que l'on veut faire apparaître pour se constituer une réserve

Il faut savoir que s'il y a un écart important en MTD, et que c'est résolu le mois suivant, il y aura 2 écarts à justifier : un sut MTD et l'autre sur MTD+1. Ce n'est jamais bien perçu, surtout sur des postes réputés peu flexibles (slaires, oyers, assurances, véhicules, ...) et une ch'tite provision résoud le problème !

Un truc : utiliser un compte de provisions mensuelles, toujours à 0 durant la période, distinct des "vrais" comptes d facture sà recevoir et autres charges à imputer.