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#1 Re : Comptabilité générale » Comptabilité: SCIENCE ou TECHNIQUE » 2008-01-22 13:04:04
Ha, la prétention de ces comptables qui se prennent pour des scientifiques alors qu'ils ne font jamais que de reclasser dans un ou plusieurs comptes (classes) d'origine et de destination les événements économiques d'une entreprise. Comme disait le Christ à Don Camillo, ce n'est pas parceque tu connais quelques mots en latin que ...... Ce n'est pas parceque établir une comptabilité demande de penser que c'est une science, la comptabilité est uniquement une technique de statistique descriptive à double entrée. La technique comptable appartient au classement statistique élémentaire et est donc bien loin d'être une science sauf si vous êtes convaincus que quand votre épouse fait de la soupe elle fait de la science.
Je consulte le site une fois par an pour pouvoir apprécier ce forum du tout et de n'importe ou ressort quelques prétentieux "conseilleurs" au risque de tromper les lecteurs. Il faut se souvenir que les "conseilleurs" ne sont pas les payeurs.
#2 Re : Comptabilité générale » petite question » 2008-01-22 12:43:21
Le remboursement d'une charge par un tiers est un produit divers. Le paiement d'intérêt de retard est un produit financier.
#3 Re : Comptabilité générale » ??????????????? » 2008-01-22 12:36:59
Ce projet de cours est très mauvais. C'est inadmissible de proposer un travail aussi mauvais.
#4 Re : Comptabilité générale » Comptabilité: SCIENCE ou TECHNIQUE » 2007-01-03 18:40:41
Désolé pour la tartine
Cette question perpétuellement posée et reposée a fait l’objet d’une publication dans l’IEC/INFO Info en ligne – Comptabilité - La comptabilité, une technique statistique - 18 - 31 octobre 2004 par Claude JANSSENS voir http://www.iec-iab.be/fra/publicaties_info_boekhouden.aspx?id=2388
L’auteur démontre qu’il ne s’agit pas d’une science mais d’une technique de statistiques avec doubles observations et qu’il s’agit donc d’une technique de statistiques appartenant aux sciences économiques.
C'est également mon avis car je ne me sens ni artiste ni scientifique mais un simple technicien qui essaye d'appliquer une technique de classement de comptes pour obtenir des états. Classer des observations pour en faire des états, c'est, si mes souvenir sont bons, établir des statistiques descriptives d'événements économiques.
Voila
Amicalement
DAYSAL
#5 Re : Comptabilité générale » Comptabilité: SCIENCE ou TECHNIQUE » 2007-01-03 16:27:37
Info en ligne - Comptabilité
La comptabilité, une technique statistique
18 - 31 octobre 2004
Claude JANSSENS
La comptabilité, une technique statistique Claude JANSSENS 1. Introduction En doctrine, une approche qui peut permettre de démontrer l’importance du respect du caractère correct et complet des situations comptables, est de démontrer que la comptabilité est un résultat statistique dont les données peuvent être utilisées directement, par regroupement ou par retraitement pour obtenir des informations économiques, financières ou de gestion. Cette qualité de statistiques et de source importante de statistiques économiques et sociales souligne également qu’un événement économique observé valorisé en unité monétaire ne peut l’être à l’aide d’appréciations subjectives et/ou spéculatives comme c’est le cas dans les normes IAS/IFRS. 2. Définition sommaire de la statistique Dans son dictionnaire de l’économie contemporaine1, le Professeur Fernand Baudhuin écrit au sujet de la statistique : « Réunion de données chiffrées permettant de suivre la situation d’une ensemble ». Elle peut porter sur tous les éléments d’un pays, depuis sa population, jusqu’à ses divertissements. On a proposé plusieurs autres définitions de la statistique et chacune offre son intérêt : « étude du dénombrement des choses, de personnes ou de faits », ou bien « science du dénombrement et emplois des données ». Quetelet, le statisticien belge du milieu du XIXème siècle, disait : « énumération méthodique d’éléments variables, dont elle détermine la moyenne.» 3. La comptabilité générale par parties doubles est une technique de la statistique La comptabilité et les statistiques Jacques Ferrier2, après avoir décrit le concept de la statistique, situe la comptabilité et les traitements comptables dans l’acceptation plus générale du vocable « les statistiques ». Dans son acceptation plus générale, le vocable « les statistiques » a un contenu très extensif, notamment en administration : il englobe la représentation et l’étude de tous les phénomènes économiques et sociaux se prêtant à des évaluations strictement numériques.
1 Fernand Baudhuin, Professeur à l'Université de Louvain, Dictionnaire de l'économie contemporaine, Collection Marabout service, Marabout S.A., 1977. 2 Jacques Ferrier, Statistiques et probabilité dans l'administration des entreprises publiques et privées, Editions Eyrolles, Paris, 1961, page 20 et 21.
La plupart de ces évaluations ne font pas nettement apparaître la structure d’une « population » rapportée à un de ses caractères intrinsèques, ce sont des chiffres globaux ou indiciels remplissant le cadre comptable (bilans, statistiques budgétaires) ou traduisant l’évolution dans le temps de certains phénomènes économiques. Certes, l’affectation chronologique ou comptable peut être considérée comme « un caractère », l’unité monétaire et métrique dans lesquelles s’expriment les résultats peut-être assimilée à un élément de « population », les chiffres et indices (…). Il signale3 ensuite : « Nous ne les mentionnons que pour mémoire. Leur étude relève d’autres disciplines. D’ailleurs les vraies difficultés, si elles existent, résultent de leur approche au premier degré, c’est-à-dire de l’application éventuelle de la méthode statistique à l’extraction des données de bases. » Cet auteur, Commissaire en Chef de 1 ère classe à la Marine, n’a pas appréhendé le caractère de population de la comptabilité mais il souligne l’importance du caractère statistique de l’unité monétaire. Comptabilité et notion de population La relation entre le caractère sélectif et la population n’est pas facilement appréhendée lorsque l’on ne s’investi pas dans l’analyse de l’écriture comptable. En effet, lorsque l’on sait qu’une écriture comptable décrit un événement économique sur la base de flux entre les agents économiques et/ou les sous-ensembles de l’agent économique concerné et qu’une comptabilité comprend tout un ensemble d’écritures pour une période d’observation donnée (l’exercice) et un espace spécifique (l’agent économique), on ne peut ignorer qu’il existe bien un caractère sélectif et une population. On a en effet une grandeur économique mesurable et une qualité repérable : la valeur des flux économiques d’un agent économique pour une période donnée. La comptabilité et les concepts statistiques 1. Les concepts de la statistique descriptive Lorsqu’il décrit les concepts de la statistique descriptive, Jacques Ferrier4 écrit : « Dans sa phase descriptive, la statistique consiste à fixer son esprit sur un ensemble d’événements, d’objets, d’être ou d’idée (opinions), en somme de phénomène appartenant à une même famille et ne se distinguant les uns des autres du point de vue qui nous intéresse, que par rapport à un caractère précis, parfois deux, exceptionnellement davantage.» Cet ensemble remplit dès lors l’univers conceptuel du statisticien dont il constitue la population.
3 Op. cit. 1, page 20. 4 Op. cit. 1, page 19.
Le caractère retenu comme base de discrimination aura été choisi compte tenu du but poursuivi et des besoins de la méthode, notamment en ce qui concerne la conduite des observations. Il doit être significatif, représentatif, non équivoque, facile à extraire par mesures ou par enquêtes. On voit déjà poindre, à ce premier stade, l’habilité, le flair et l’esprit de finesse de l’opérateur, de celui qu’on appelle l’analyste statisticien. Le contenu de la population, son effectif total, est réparti en un certain nombre de sous-ensembles ou classes, chaque classe, éventuellement réduite à un seul individu ou même vide d’occupants, fournissant la même réponse au caractère clé. Le dépouillement statistique revient à séparer ces classes et à déterminer l’effectif partiel de chacune d’elles, c’est-à-dire le nombre de répétitions de chaque valeur discriminante du caractère. C’est une opération de tri et de démembrement. Cette opération peut être relativement simple ou au contraire très complexe. Dans ce cas, elle est facilement accomplie par des machines. La définition qui précède, ramène la statistique à l’étude des relations entre un caractère et une population dans laquelle ce caractère est divertissement partagé, autrement dit à l’étude des fréquences, la fréquence étant l’effectif partiel (fréquence absolue) ou la fraction de l’effectif total de la population (fréquence relative) satisfaisant à une valeur donnée ou à un groupe de valeurs données du caractère sélectif. 2. Les concepts statistiques de la comptabilité générale par parties doubles L’exposé des concepts de Jacques Ferrier va me permettre de souligner l’appartenance à la statistique de la comptabilité par parties doubles, alors que celui-ci la classait dans les statistiques. Cela vient essentiellement du fait que de nombreuses personnes non initiées à la comptabilité voient comme éléments observables l’événement économique, alors que les éléments observables sont en réalité les flux existant entre les agents économiques et/ou les sous-ensembles de l’agent économique concerné. En effet : – Dans sa phase descriptive, la comptabilité consiste à fixer son esprit sur un ensemble d’événements, les flux appartenant à une même famille et ne se distinguant les uns des autres, du point de vue qui nous intéresse, que par la nature économique des flux réels, monétaires et juridiques, en fonction d’un plan comptable. – Cet ensemble de flux constitue la population. – Le caractère retenu comme base de discrimination, la nature économique, est choisi compte tenu du but poursuivi et des besoins de la méthode, notam-ment en ce qui concerne la conduite de l’enregistrement des observations. La nature économique des flux est bien significative, représentative, non équivoque, facile à extraire par mesures (valorisation). On voit déjà poindre, à ce premier stade, l’habilité, le flair et l’esprit de finesse du professionnel, c’est-à-dire son savoir-faire.
– Le contenu de la population, son effectif total, est bien réparti en un certain nombre de sous-ensembles ou classes, chaque classe, éventuellement réduite à un seul individu ou même vide d’occupants, fournissant la même réponse au caractère clé5. Le dépouillement statistique revient à séparer ses classe et à déterminer l’effectif partiel de chacune d’elles, c’est-à-dire le nombre de répétitions de chaque valeur discriminante du caractère à l’aide de l’unité monétaire. C’est bien une opération de tri et de démembrement. – Cette opération est simple. La caractère précis de la comptabilité par parties doubles est la nature économique des flux existants entre les agents et/ou les sous-ensembles de l’agent concerné tandis que c’est l’ensemble des flux qui constitue la population. 3. La méthode statistique Il faut souligner que l’expérience, tout comme l’analyse, démontre que la comptabilité générale par parties doubles est une technique statistique. En effet, elle respecte l’aspect quantitatif, qualificatif et les aspects méthodologiques de celle-ci. A. L’aspect quantitatif L’aspect quantitatif de la comptabilité générale par parties doubles est souligné par l’utilisation de l’unité de mesure monétaire. C’est en effet la monnaie qui fournit le dénominateur commun qui permet d'additionner des avoirs en immeubles, camions, marchandises, créances sur clients, monnaie, etc. La comptabilité ne reprend que les informations économiques qui peuvent être quantifiées en utilisant cet instrument de mesure unique. Chaque observation est reprise en comptabilité générale par parties doubles à la valeur d’acquisition du bien exprimé en unités monétaires de l'époque à laquelle il est entré dans le patrimoine de l'entreprise. L'immeuble et le camion figurent à l'actif du bilan à leur valeur d'acquisition. Ce principe veut également que pour toutes les opérations dont le bien fera l'objet, c'est à la valeur d'acquisition qu'on fera ces opérations. Il s’agit du coût historique dont la valorisation est un constat, et non une des interprétations spéculatives que préconisent les normes IAS/IFRS. Si l’objet d’une statistique est d’observer des individus et d’en donner la taille par tranche d’âge, il serait impensable de modifier la taille observée d’un enfant de cinq ans en tenant compte que lorsqu’il sera adulte il mesurera un mètre quatre-vingt. Il est tout aussi impensable de rectifier sa grandeur si, depuis l’observation, il a grandi de cinq centimètres ou d’imaginer une grandeur de remplacement. Et pourtant, les normes anglo-saxonnes veulent modifier la grandeur de la valeur de certains actifs en fonction des revenus futurs voire des charges futures.
5 Voir à ce sujet, par exemple C. JANSSENS, Comprendre le référentiel comptable belge, Tome I, Editions Comptabilité et Productivité, 2004.
Le respect de la qualité de l’aspect quantitatif sera bientôt mis en danger par certains membres de la Commission des Normes Comptables qui préconisent avec force la modernisation du droit comptable, c’est-à-dire l’introduction de concept anglo-saxon de la valeur avec toutes les incidences non répertoriées sur l’utilisation des comptes annuels comme données statistiques. B. L’aspect qualificatif Les écritures comptables de la comptabilité générale par parties doubles décrivent chaque événement économique de l’agent concerné en présentant une caractéristique des événements observés qui est la classification en fonction de la nature économique. Malheureusement, cette description s’inscrit sous contrainte de la coutume du droit fiscal, du droit des sociétés, du droit social et d’autres dispositions particulières, ce qui n’enlève rien au fait qu’il existe bien un aspect qualificatif mais qui, depuis la maximalisation des contraintes juridiques, en altère souvent la nature. Altération qui sera accentuée avec le passage aux normes IAS/IFRS. C. Les aspects méthodologiques La comptabilité par parties doubles présente également dans sa méthodologie les aspects essentiels de la démarche statistique. C’est ainsi que l’on y retrouve : 1. l’existence d’observations possibles : les flux de l’événement économique. 2. la délimitation de l’ensemble statistique à observer : l’agent économique ou de l’entité pendant une période donnée. 3. l’observation de la nature exacte des faits : constat sous forme de l’écriture comptable de l’événement économique sur la base d’une pièce justificative, qu’elle soit interne ou externe, à l’aide de la « personnalistique » et de l’analyse des flux économiques (réels, monétaires et juridiques). 4. l’enregistrement des observations : l’enregistrement des écritures comptables dans le journal unique, le journal auxiliaire spécifique, etc. 5. regroupement des faits dans des tableaux adéquats : les comptes, le grand livre. 6. le dépouillement des observations : la balance des comptes généraux et les balances des comptes individuels. 7. exposer les résultats : le bilan et les comptes de résultats. 8. examen critique de ces résultats : position des fonds propres par rapport au capital légal, possibilité d’effectuer des rapports (ratios) entre les agrégats bilantaires, etc. On peut observer à travers ces divers points que la comptabilité générale par parties doubles a toutes les caractéristiques de la statistique. On y trouve en effet une méthode d’observation des faits, leur inscription, leur centralisation et dépouillement. Il s’agit bien d’une réunion de données chiffrées permettant de suivre la situation d’un ensemble.
4. La comptabilité, une technique et non une science La science (du latin scientia; de scrire, savoir) est l’ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d’objets ou de phénomènes. Les sciences comprennent les disciplines où le calcul et l’observation ont la plus grande part. La comptabilité, pour être une science, devrait au moins : – pouvoir donner la connaissance des événements qu’elle décrit. – constituer un domaine propre. – impliquer des méthodes objectives. Le présent travail souligne que la comptabilité observe les événements économiques au cours d’une période donnée pour un agent donné et enregistre les flux réels, monétaires et juridiques, qui les composent. Les faits observés relèvent de ma science économique et ne constitue donc de ce fait pas un domaine propre. La comptabilité possède bien des méthodes objectives mais elles s’inscrivent dans les méthodes de la statistique. La comptabilité appartient à un domaine particulier des statistiques et n’est donc pas une science. Il s’agit d’une technique statistique liée au métier de la comptabilité. Ses applications ne peuvent que le confirmer. 5. Les applications de la statistique Les applications de la statistique ne se limitent pas à la réalisation des situations données par la comptabilité par parties doubles, mais également à l’utilisation des données émanant de celle-ci. C’est ainsi que nous pouvons trouver la réalisation d’états donnant des informations et données, telles que celles issues de divers retraitements utiles : – pour la gestion de l’agent économique : la comptabilité générale, la comptabilité analytique et la gestion budgétaire. – pour l’extraction des flux monétaires ou financiers : les flux financiers ou flux monétaires en comptabilité par parties doubles. – pour l’information économique et financière sectorielle : analyse et traitement des données comptables par la Banque Nationale de Belgique. – pour l’information économique et financière spécifique : traitement des données par les analystes financiers. ainsi que toutes autres informations relevant de son analyse par d’autres moyens de retraitement ou d’extraction donnant tout ou partie des données servant, à titre d’exemple, à analyser les achats, les ventes, la production, les stocks, etc.
BIUT
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