Je dirais plutôt le prix de vente.
L'art 36 CIR92 parle d'évaluation à la valeur réelle dans le chef du bénéficiaire.
Ce n'est que pour les produits fabriqués par l'employeur même (voiture vendue par un constructeur automobile) que le fisc accepte l'évaluation au prix de revient.

Je ne fais que reporter le point de vue de l'administration dans son commentaire

"36/9  L'avantage doit donc être fixé en principe par référence à la valeur qu'il a dans le chef du bénéficiaire.

En règle générale, la solution se trouve donc dans la réponse à la question : "quel est le montant que le bénéficiaire devrait dépenser dans des conditions normales pour bénéficier d'un tel avantage ?".

"36/11 C'est ainsi que lorsque l'employeur fournit gratuitement ou à prix réduit des marchandises (biens durables ou biens de consommation) aux membres de son personnel, il en résulte un avantage imposable; celui-ci est en principe égal au prix de vente normal du bien dans le commerce de détail, le cas échéant diminué du prix payé par le travailleur." 

On peut bien sûr discuter sur la question de savoir quel est le prix de vente normal.  D'accord avec vous pour ne pas retenir le prix pratiqué par le Comme chez soi

Je me base sur un autre argumentaire, à savoir que l'octroi de boissons NON alcoolisées, (café, thé, et ???) est considéré comme un avantage social NON imposable au minimum à la sécurité sociale.
Pendant les périodes de canicule ou de grands froids, il y a même OBLIGATION de fourniture ...
Pour moi, l'article fiscal vanté n'est pas applicable aux susdites boissons ...
En conclusion, si la quantité est réellement raisonnable, je crois que l'accord du contrôleur pourra être obtenu.

Un avantage social n'est pas nécessairement un ATN !
La tasse de café n'est pas un ATN ... Le simple bol de soupe non plus !

Je vais chercher des textes mais certainement pas avant la semaine prochaine ...

Dans le cadre de mon mandat de bon samaritain, j'ai quelques obligations de résultats avant vendredi soir ... et vous n'êtes pas sans savoir que l'informatique étatique sature facilement les soirs d'échéance !

Je vous remercie déjà de cette excellente discussion.
J'avance dans ma quête avec les éléments probants que vous me communiquez.
L'avantage social que je suis en mesure de poser pour mes employés est très important, pour eux (fiscalement) et pour moi (itou).

Je pourrais donc globaliser les boissons qu'ils ont bues (facile avec le bouton de la caisse enregistreuse réservé à leur usage), valoriser à mon prix d'achat chez le fournisseur et déduire cette somme deu montant de mes achats de marchandises, et cela sans reporter cette somme globale (non vendue mais consommée) comme ATN pour eux...

Ca vous paraît "tenable" et cohérent ?