Je ne compends pas pourquoi il y aurait révision de 12/15 si le bien est vendu.  Vente = pas de révision.
J'ai du raté une étape dans ce long post.
Si ce sont des aménagements, la révision est de 5 ans et est donc acquise.

Je maintiens ma position qu'il ne peut y avoir de révision dans le cas où le bien a cesser d'exister dans le patrimoine (privé ou professionnel) de l'assujetti .  Ce n'est pas explicitement repris à l'article 10 de l'AR n°3 en matière de TVA mais ce principe est applicable en vertu du système général de la TVA tel qu'édicté par les première et deuxième directives TVA.
La Belgique s'est déjà faite montrée du doigt à ce sujet par la commission européenne et, sous la pression exercée, l'administration belge a admis l'absence de révision lorsque le bien était vendu sous article 11 CTVA.
Pourquoi ne pas aller plus loin dans l'hypothèse, comme en l'espèce où le bien a disparu du patrimoine pour une raison indépendante de la volonté de l'assujetti.
C'est évidemment à plaider et comme chaque fois il faut mettre en balance les principes TVA avec le montant de l'enjeu.