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#1 2005-02-09 13:43:02

COMPTABALOU
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Re: BALE II ... LA FIN DU CREDIT AUX ENTREPRISES

SERVICES FINANCIERS – RESSOURCES HUMAINES – TELECOMS – INDUSTRIE & SERVICES
4ème Trimestre 2003 - 1 - www.sia-conseil.com/insight
► RISK MANAGEMENT
LES ENJEUX OPERATIONNELS POUR 2004
Pour les groupes bancaires ayant adopté une méthode de type « notation interne » concernant la composante Risque de Crédit du nouveau ratio Mac Donough, les
projets entrent désormais dans des phases d’études détaillées et de réalisation. En effet, les échéances théoriques se rapprochant, les projets sont réellement
pilotés par les délais et par les contraintes imposées lors des rencontres régulières avec le régulateur.
Le programme pour 2004 s’annonce donc particulièrement chargé et tactique pour l’évolution des SI ; notamment, et c’est l’objet de cet article, la plupart des points sensibles devront être traités dès cette année pour respecter le planning actuel, même potentiellement décalé de quelques mois : processus d’historisation, gestion des données de référence, notation des contreparties, processus de consolidation, impact sur les dispositifs d’échanges… Le bon ordonnancement des différentes activités devient une absolue nécessité : ceci offre une meilleure visibilité sur les
travaux tout en diminuant le nombre de chantiers à paralléliser et in fine les risques sur la conduite du projet. Une phase de pré-étude bien engagée.

Suite aux études quantitatives des impacts de la réforme mobilisant de petites équipes d’experts, la plupart des banques ont mis en place, dès le début de l’année 2003, des équipes projet plus importantes afin de conduire les
analyses d’impact sur le SI. Etant donnés les délais qui les séparent des échéances réglementaires et les grands jalons fixés par le régulateur, les banques entrent aujourd’hui dans une phase opérationnelle d’évolution de leurs Systèmes d’Information.

Des échéances serrées

Bien que la publication de l‘accord soit repoussée au premier semestre 2004, son application est, du moins pour l’instant, maintenue pour le début 2007. Dans ce cadre-là, pour les banques adoptant une méthode de notation interne (fondation ou avancée), le régulateur impose que certaines fonctions soient opérationnelles à des dates définies. Ceci concerne notamment l’utilisation effective
des systèmes de notation dès le début 2003, ainsi que l’historisation des composantes du risque et de leurs données explicatives, deux années d’historique devant être prévues avant la mise en œuvre de l’accord 1.

Diverses méthodes et architectures de consolidation

Le choix de l’architecture de consolidation est extrêmement structurant. Il se base la plupart du temps sur une capitalisation autour des systèmes existants. Le volume de données est également un facteur clé ; en effet, une première agrégation par pool des données « retail » ou des données de certaines entités ou filiales peut être envisagée de façon décentralisée dans certaines banques avant la
consolidation définitive en central. Ceci permet de limiter les volumes des données échangées entre les différents « niveaux ». Aujourd’hui, les banques ont déjà validé les grandes orientations en matière d’architecture de consolidation.
1 Concernant les portefeuilles « entreprises », « banques » et
« souverains » dans le cadre de la méthode avancée, les
historiques constitués doivent être respectivement de 5 ans pour
les PD et 7 ans pour les LGD et EAD. Dans ce contexte,
l’historisation des données doit donc avoir déjà été mise en place.
Nos domaines de compétence dans le cadre des
projets Bâle II :
  Risque de Crédit
  Risque de Marché
  Risque Opérationnel
PILOTAGE DE PROJET - IMPACTS SI - ASSISTANCE MOA
2005 2003 2004 2006 2007 2008 2009 2010
Période transitoire
2011
Application de l’accord
Historisation des composantes pendant 2 ans
(IRBF, Retail)
Planning des échéances réglementaires
Source : SIA Conseil
Publication de l’accord
Historisation des composantes pendant 5 / 7 ans
(IRBA : entreprises, banques, souverains)
Pas de période transitoire
Double calcul Cooke et Mc Donough
Début de l’utilisation des systèmes



I N S I G H T  EXTRAITS
SERVICES FINANCIERS – RESSOURCES HUMAINES – TELECOMS – INDUSTRIE & SERVICES
INSIGHT - 2 - 4ème Trimestre 2003
Un choix groupe s’imposant à l’ensemble des entités
et des filiales
Le cadre réglementaire précise bien que le choix d’une
méthode de notation interne par un groupe s’applique à
l’ensemble des engagements issus des entités le
constituant. Même si certaines entités décident de publier
leur reporting propre sur la base d’une méthode différente,
les données nécessaires à la méthode choisie par le
groupe doivent être remontées vers ce dernier et les
processus de notation des contreparties doivent être mis
en œuvre dans les entités. Ceci peut représenter des
chantiers lourds, particulièrement lorsque ces entités ne
participent pas déjà aux activités de notation. Malgré cela,
beaucoup d’entités opérationnelles ne se sentent pas
réellement mobilisées.
La nécessaire transition vers une phase opérationnelle
En cette fin 2003, les grands groupes bancaires ont évalué
les écarts avec l’infrastructure applicative existante et
l’architecture cible retenue. Les impacts sur le SI étant très
larges, certains établissements ont mis en place de
véritables démarches d’urbanisation afin de modéliser les
processus cibles et d’en déduire les architectures
associées. Il est maintenant nécessaire d’engager une
phase d’analyse détaillée afin de faire évoluer
opérationnellement les Systèmes d’Information impactés et
surtout de mobiliser en tant que de besoin les acteurs
basés dans les entités opérationnelles.
Notre vision de la stratégie opérationnelle
En raison des contraintes d’historisation des composantes
du risque, certaines évolutions doivent être réalisées en
priorité, sachant que l’ensemble des fonctions doit être mis
en place pour 2006, période de calcul simultané des ratios
Cooke et Mc Donough.
Les fonctions prioritaires
Il s’agit en l’occurrence de la mise en place de la gestion,
de la collecte et de l’historisation des données nécessaires
aux modèles de notation interne. Les éléments clés de ces
fonctions sont décrits en détail au cours des points
suivants.
  La gestion des données de référence
Ce chantier est d’une importance capitale. La qualification
des modèles de notation interne pourrait être remise en
cause par le régulateur si les modalités de gestion des
données de référence requises ne sont pas mises en
œuvre, et ce, avec un niveau élevé de qualité. En effet, de
multiples évolutions sont nécessaires en ce qui concerne
les objets de référence qui sont partie intégrante de toute
activité bancaire : les tiers, les produits et les entités
organisationnelles.
D’une part, afin de répondre aux exigences d’allocations
des actifs dans les portefeuilles bâlois, aux processus de
notation et à l’application des modèles, de nouveaux
attributs doivent être gérés, lesquels sont autant de
nouvelles nomenclatures à introduire. Les Tiers sont
certainement parmi les plus impactés ; en l’occurrence, il
s’agira de gérer des données qui, le plus souvent,
n’existent pas dans les référentiels ou qui s’appliquent à un
périmètre limité (par exemple, uniquement les entreprises
possédant un numéro SIREN) : il s’agit entre autres de la
catégorie juridique de l’entreprise – utile pour les
mécanismes de contagion lors de la notation –, de la taille
de l’entreprise, du chiffre d’affaires ou de la catégorie de
clientèle – critères clés lors de la ventilation dans les
portefeuilles bâlois.
En outre, il est nécessaire d’historiser toute modification
sur les données explicatives des modèles. Ce point est un
chantier à part entière, car très souvent, l’historique des
données de référence n’est pas conservé ou ne peut être
mis à disposition en un temps réduit.
Parallèlement, il est indispensable d’engager des actions
qualité sur les attributs déjà gérés : ceci concerne
particulièrement les Tiers et surtout la notion de groupe de
Tiers qui est un élément essentiel au sein des processus
de notation et de contagion. Enfin, il sera sans doute
nécessaire d’élargir le périmètre de collecte des Tiers, car
les référentiels de niveau Groupe ne contiennent pas
toujours l’exhaustivité des entités ou filiales qui sont
incluses dans le périmètre de consolidation.
  La gestion des opérations
Les opérations comptabilisées dans le Risque de Crédit –
engagements, garanties et collatéraux, pertes… – sont
issues des applications métier qui sont la plupart du temps
Source : SIA Conseil
Diverses architectures de consolidation
Retail &
Non-retail
Consolidation
centrale Non-retail &
Agrégats
Retail &
Non-retail
Syst.
Opér.
Syst.
Opér.
Syst.
Opér.
Syst.
Opér.
Syst.
Opér.
Syst.
Opér.
Syst.
Opér.
Syst.
Opér.
Syst.
Opér.
Consolidation
centrale
Consolidation
centrale
Retail
« Niveau »
Groupe
« Niveau » Entités
locales / Filiales
Consolidation
locale
Agrégats
Traitements centralisés : la
consolidation est effectuée en
central sur les données
élémentaires transmises par
les entités du groupe
Architecture mixte : les
traitements sont effectués en
local pour certains types de
données (ex: engagements
retail) et en central pour les
autres types
Traitements dé-centralisés :
des traitements de préconsolidation
par pool sont
effectués localement et transmis
vers le groupe
Agrégats par pool
Données
élémentaires
Données
élémentaires
Agrégats par pool
Consolidation
locale
I N S I G H T
SERVICES FINANCIERS – RESSOURCES HUMAINES – TELECOMS – INDUSTRIE & SERVICES
4ème Trimestre 2003 - 3 - INSIGHT
localisées dans les entités ou les filiales commerciales des
groupes bancaires. Au vu des autres chantiers, l’impact du
nouveau cadre réglementaire sur ces systèmes est plus
limité, car la gestion des engagements et des opérations
connexes est une fonction de support essentielle à toute
activité bancaire. Dans ce domaine là, les éléments sur
lesquels les efforts doivent particulièrement porter sont les
systèmes de gestion des garanties et de gestion des
pertes et provisions, du fait des nouvelles nomenclatures et
données à gérer.
  La notation des contreparties
La notation des contreparties est de toute évidence un
élément clé du nouveau cadre réglementaire. Pour des
lignes métiers « Corporate », les processus de notation
sont déjà effectifs car ils sont des éléments d’évaluation
des risques « a priori », le plus souvent, intégrés dans des
modèles de type RAROC. Dans la majorité des cas, ils ne
nécessiteront que de légères adaptations afin de gérer les
nouvelles données requises par Bâle II. Par contre,
certaines entités ou certaines filiales n’ont pas de véritable
culture de la notation – notamment au sein de la banque
de détail ou des Services Financiers Spécialisés. Un effort
particulièrement important doit donc être réalisé afin de les
intégrer dans le processus global de notation : les tiers
gérés par ces entités devront être préalablement remontés
en central et dé-doublonnés (afin d’éviter que la même
contrepartie soit notée plusieurs fois), les utilisateurs
formés et le système de notation déployé.
Rappelons, que pour être qualifiées en méthode « notation
interne », les banques doivent justifier d’une utilisation des
systèmes de notation d’au moins trois années. Ce qui, au
vu des échéances fixées, implique que ce chantier soit
terminé fin 2003…
  La gestion des échanges
D’une manière générale, les processus de collecte et de
remontée des actifs sont déjà en place ne serait-ce que
pour le pilotage global du groupe ou pour la production des
reportings prudentiels.
Ainsi, dans la plupart des banques, il est possible de
capitaliser sur l’infrastructure déjà existante. Néanmoins,
un certain nombre d’évolutions sont à prévoir et vont
concerner principalement :
  la diffusion des nouvelles nomenclatures et
l’alignement des référentiels locaux,
  la fluidification et la rationalisation des processus de
collecte de données,
  la gestion des nouvelles données spécifiques au
nouveau cadre réglementaire, notamment celles
concernant les pertes et défauts,
  le renforcement de la normalisation, du contrôle
qualité, et de la validation des opérations
remontées,
  l’extension du périmètre des entités concernées et des systèmes à interfacer.
  La consolidation et l’historisation
Après avoir affecté les actifs dans les portefeuilles bâlois2,
il s’agit d’une part de conserver les utilisations constatées
des engagements, les pertes constatées et les notes
attribuées. D’autre part, pour les encours sains, les
composantes du risque (LGD et EAD) doivent être
calculées et historisées. Ainsi, avant de mettre en place les
fonctions complètes de calcul des risques pondérés, il est
donc nécessaire de privilégier les mécanismes
d’historisation des données constatées, des composantes
du risque et de leurs attributs explicatifs, la profondeur de
l’historique étant un facteur essentiel pour la qualification
des modèles internes.
Ce chantier est considéré comme particulièrement lourd,
car les fonctions à mettre en place sont spécifiques au
nouveau cadre réglementaire et les SI existants souvent
peu évolutifs. En outre, le fait que ce système va dépendre,
comme tout système de synthèse, de la fiabilité des
alimentations et de la qualité des données remontées est
une difficulté supplémentaire.
  L’élaboration des modèles internes
Il s’agit de mettre en place les modèles qui vont permettre
de calculer les composantes du risque en fonction des
2 Dans certains cas, l’affectation dans les portefeuilles bâlois doit
être effectuée dès la phase de remontée des engagements (bloc
fonctionnel « Echanges ») s’il est nécessaire de les « router » vers
des niveaux de consolidation différents.
Consolidation / Rapprochement / Historisation
Notation Gestion des engagements
Gestion des garanties
Référentiel produits / classe d'actifs
Référentiel habilitations
Référentiel organisation
Référentiels nomenclatures
Référentiels personnesmorales
Gestion et historisation des données de référence
Modélisation & Backtesting Reporting
Gestion des pertes et provisions
Gestion des opérations
Échanges
Remontée vers des niveaux de consolidation supérieurs
Réconciliations (comptabilité /capital éco.)
Intégration
Contrôle
Normalisation
Réception
Transmission
Transformation
Extraction
Calculs
Synthèse
Gestion de la notation
Architecture des macro-fonctions
Source : SIA Conseil Macro-fonction dont la mise en place est considérée
comme un chantier d’ampleur moyenne à lourde
Diffusion des données de référence
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SERVICES FINANCIERS – RESSOURCES HUMAINES – TELECOMS – INDUSTRIE & SERVICES
INSIGHT - 4 - 4ème Trimestre 2003
attributs des tiers et des actifs considérés. De manière générale, la complexité et la lourdeur de ce chantier vont dépendre de l’expertise de la banque en matière
d’élaboration de modèles de risques. En effet, les établissements qui ont déjà mis en place des méthodes sophistiquées d’estimation des risques (méthodes VaR,
cotation RAROC ou calcul du Capital Economique) ont donc déjà une bonne expérience méthodologique dans ce domaine.
Les impacts sur le SI sont donc limités, mais ce chantier est néanmoins clé car il conditionne l’organisation des processus de backtesting des modèles et la mise en
œuvre des moteurs de calcul au sein des fonctions de production du nouveau ratio.
Un aperçu des fonctions pouvant être planifiées dans un second temps
Ces fonctions bénéficient d’un délai supplémentaire pour être mises en place, mais ce délai doit être considéré de façon très relative, car ces chantiers sont d’une complexité assez avancée comme le montrent les points suivants.
  La réconciliation avec la comptabilité et le capital économique : la complexité de ce chantier est accrue par les nouvelles normes IAS qui présentent des différences
de traitement par rapport au cadre Bâle II, notamment en ce qui concerne la comptabilisation des provisions et l’établissement des fonds propres.
  Le calcul et la production du ratio Mc Donough : il s’agit de mettre en place les fonctions de calcul des risques pondérés. La principale difficulté de ce chantier est qu’il dépend directement des chantiers précédents et de la qualité du système d’alimentation.
  Le reporting : dans le cadre des piliers II et III, définissant les processus de surveillance prudentielle et les exigences en matière de communication financière,
plusieurs restitutions selon des axes définis doivent être fournies. Le nombre et la complexité de ces restitutions « focus », – concernant par exemple le risque de taux d’intérêt, le risque de liquidité ou des éléments complémentaires sur le risque de crédit – font de ce point, un chantier à part entière.
Une organisation projet qui conditionne fortement la réussite du programme
Comme nous venons de le voir, le respect des échéances réglementaires est une condition nécessaire pour la qualification du système par le régulateur. Il est donc
nécessaire que la conduite du projet s’organise selon un mode de pilotage par les délais pour chacun des chantiers identifiés. Le calendrier détaillé du projet est donc élaboré par rétro-planning à partir des échéances réglementaires.
Or, étant donnés les échéances et les points d’avancement intermédiaires avec le régulateur, la majorité des chantiers doit être parallélisée, ce qui rend peu aisée la conduite du projet. Il est donc indispensable de mettre en place une fonction forte de coordination qui, au moyen d’un cycle d’information et de validation itératifs, permet la progression en phase des chantiers inter-dépendants – et notamment ceux ayant un lien avec le nouveau cadre comptable IAS.

ConclusionLe bon ordonnancement des actions sur le SI en 2004
conditionne la réussite du projet dans son ensemble ; le niveau d’inter-dépendance entre les actions implique que toute dérive sur un chantier pourrait avoir, sur l’ensemble du projet, des conséquences importantes et difficiles à
gérer.
Certes, le report de la publication de l’accord définitif et celui potentiel de son application peuvent donner l’impression d’une certaine latitude et malheureusement, cela peut jouer contre la mobilisation des différents acteurs
impactés. Néanmoins, ces quelques mois supplémentaires ne peuvent pas masquer la potentielle lourdeur et complexité des opérations à mener ; dès à présent, lecompte à rebours est enclenché… ⌧
Matthieu Courtecuisse & Thomas Rocafull
matthieu.courtecuisse@sia-conseil.com
thomas.rocafull@sia-conseil.com
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EXTRAIT INSIGHT  LA LETTRE SIA CONSEIL  RDV sur le site pour plus de détails
171/173 rue Saint Martin
75003 ParisWeb : www.sia-conseil.com


Conclusions : Obligation générales pour les banques d'une meilleure gestion de leurs fonds propres et donc des risques opérationnels et de marché et ce qui nous intéresse plus particulièrement des risques de crédit.  Le crédit aux entreprises tel que nous le connaissions jusqu'à présent est MORT. Seules les entreprises qui feront l'effort de paufiner leur demande en tenant compte des nouveaux impératifs des banques pourront espérer que ces dernières délient le cordon ...

AMICALEMENT

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#2 2005-02-09 13:45:47

balou
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Re: BALE II ... LA FIN DU CREDIT AUX ENTREPRISES

Tu crois que ça va vraiment changer beaucoup? Déjà qu'avant...

Amitiés!


l'espoir fait vivre

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#3 2005-02-09 13:47:49

COMPTABALOU
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Re: BALE II ... LA FIN DU CREDIT AUX ENTREPRISES

Autre analyse sur le site ci-dessous  qui analyse les conséquences pour les crédits aux particuliers

http://www.experian.fr/presse/pdf/credi … uliers.pdf

Amicalement

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#4 2005-02-09 15:29:19

Jojo
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Localisation: Brabant wallon
Inscrit(e): 2004-01-16
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Re: BALE II ... LA FIN DU CREDIT AUX ENTREPRISES

Au lieu d'exiger SEPT fois la mise en garantie et six mois de délai de réflexion, sous le couvert de cette nouvelle législation, il sera demandé DIX fois la mise en garantie ET UN AN de réflexion.

C'est tout ....

Nous n'avions pas besoin des consultants français pour nous expliquer cela et, de toute façon, nous devons traiter avec les Hollandais ...

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#5 2005-02-09 22:18:00

COMPTABALOU
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Re: BALE II ... LA FIN DU CREDIT AUX ENTREPRISES

Entre nous, j'ai de plus en plus de problèmes avec des clients qui avaient des crédits de caisse quasi permanents et  qui sont en train de lse faire "bloquer" un à un alors que leur situation patrimoniale est inchangée.

Restera plus au gouvernement qu'à subvenir aux besoins en fonds de roulement des PME-TPE soit directement en abaissant considérablement l'ISOC et les Cotisations patronales ONSS (pas de 2% mais de 20 ou 25%) ou indirectement en encourageant la création d'agences spécialisées en crédit d'affaire et supervisées par l'Etat...

Cela n'engendre guère d'optimisme pour la création d'entreprise et donc d'emplois ...

Amicalement

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#6 2005-02-10 09:28:33

clael
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Re: BALE II ... LA FIN DU CREDIT AUX ENTREPRISES

Rien de neuf sous le soleil.
C'est vrai que les banques pretent de plus en plus difficilement aux TPE ou PME. sauf avec des garanties monstrueuses.
Je ne veux pas lancer la polèmique mais on a parfois tendance à oublier que les banques ne sont pas des ASBL mais des entreprises à la recherche de profits maximum afin d'assouvir la soif de dividendes des actionnaires.
Ayant été banquier auparavant et dans des fonctions dirigeantes, je peux vous dire que la politique changeait chaque année et que le calcul du risque évoluait constamment et que le client qui avait un encours normal se voyait du jour au lendemain dénoncer ses crédits par ce qu'un analyste avait trouvé que la rentabilité n'y était pas.
Je pense aussi que le ratio cooke a changé la donne également.
Les entreprises n'intéressent les banques que si elles ne veulent pas de crédit et souscrire à des assurances.


Si un problème a une solution, rien ne sert de s'inquièter, Si un problème n'a pas de solution, s'inquièter ne sert à rien (le dalai lama)

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#7 2005-02-10 09:31:05

karine
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Re: BALE II ... LA FIN DU CREDIT AUX ENTREPRISES

On est au bord du précipice et on va faire un grand pas en avant (citation bien connue mais encore et toujours d'actualité) !

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#8 2005-02-10 09:34:52

Fiona2409
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Re: BALE II ... LA FIN DU CREDIT AUX ENTREPRISES

Excusez-moi ... mais un crédit de caisse à 8-10% n'est pas rentable pour une banque ?


La théorie: c'est quand on sait tout, mais que rien ne fonctionne. La pratique: c'est quand tout fonctionne, bien que l'on ne sache pas pourquoi. Il existe un harmonieux mélange entre les deux: rien ne fonctionne et personne ne sait po...

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#9 2005-02-10 10:42:28

COMPTABALOU
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Re: BALE II ... LA FIN DU CREDIT AUX ENTREPRISES

Fiona2409,

[panneau]Remarque très très pertinente ! [/panneau]


...Surtout quand on compare au taux d'intérêt octroyé sur carnets de dépôt...

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#10 2005-02-10 11:13:20

Jojo
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Re: BALE II ... LA FIN DU CREDIT AUX ENTREPRISES

On en arrive immédiatement à un volet pour lequel nos conseils sont censés coûter cher, à savoir la gestion financière, voire la gestion tout court ...

Par ailleurs, la philosophie bancaire est que l'ouverture de crédit NOMINALE est censée représenter un crédit pur et dur alors que son utlisation varie de 1 à 100 en fonction de l'entreprise.

Il en découle, assez fréquemment, que le banquier n'octroye pas ou plus de crédit d'investissement ... seule solution, passage par le crédit de caisse par réalisme plutôt que par méconnaissance des règles de saine gestion financière.

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#11 2005-02-10 11:49:16

COMPTABALOU
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Re: BALE II ... LA FIN DU CREDIT AUX ENTREPRISES

D'accord avec CASTA avec un bémol , si c'est vrai que financer des investissements moyens et longs termes avec du crédit COURT terme , ce n'est vraiment pas conforme à la doctrine comptable et financière d'une entreprise.

Cependant, la majorité des PME et TPE étant à l'heure actuelle, tellement "étranglées" par les charges de toutes sortes que l'on fait peser sur leurs épaules, qu'elles n'ont d'autre choix, après avoir déjà épuisé les autres formes de crédit, que de faire appel à du crédit court terme.  C'est la bouffée d'air avant de repartir avec la tête sous l'eau bien maintenue par un système politique VORACE.
D'où d'ailleurs mes conclusions générales : THE FUTUR IS OUTSIDE BELGIUM - L'AVENIR EST AILLEURS MAIS PLUS EN BELGIQUE !

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#12 2005-02-10 12:12:45

Jojo
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Re: BALE II ... LA FIN DU CREDIT AUX ENTREPRISES

Je suis nettement moins catégorique que vous, mon cher Casta !

J'estime à maximum 30 % la justesse de réaction des banquiers en cette occurrence.
Souvenez-vous que, derrière, il y a presque toujours - à 95-99 % - des garanties.

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#13 2005-02-10 12:25:37

Fiona2409
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Re: BALE II ... LA FIN DU CREDIT AUX ENTREPRISES

Monsieur ...,
vous demandez un crédit de caisse de 15.000 EUR ? Parfait. Mais au vu de ce vous entreprenez, je pense que 30.000 EUR ferait mieux l'affaire.

Quand vous etes jeune entrepreneur, et que vous faites face à un banquier, ce n'est pas toujours facile de résister. Je reconnais qu'il est souhaitable, au préalable, de s'entourer de bons conseils mais des décisions à chaud sont parfois prises sans en mesurer les conséquences.

En ce qui me concerne, j'ai répondu non merci.


La théorie: c'est quand on sait tout, mais que rien ne fonctionne. La pratique: c'est quand tout fonctionne, bien que l'on ne sache pas pourquoi. Il existe un harmonieux mélange entre les deux: rien ne fonctionne et personne ne sait po...

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#14 2005-02-10 12:38:54

COMPTABALOU
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Re: BALE II ... LA FIN DU CREDIT AUX ENTREPRISES

Quoi qu'il en soit mais chers confrères,  L' Avenir pour les entrepreneurs n'est pas rose et l'on peut comprendre que pas mal de jeunes hésitent à se lancer dans une aventure, si belle soit-elle, pleine de "pièges" et de tracasseries ...

Les jeunes, et je les comprends, souhaite une vie confortable à deux volets : une vie professionnelle et une vie affective/familiale. La période où l'on se lance dans la vie est aussi celle ou normalement l'on se met en ménage ou se marie, l'on pense avoir des enfants... finalement sur 24h dans une journée ... y a plein d'autres choses intéressantes que le boulot...

Partant du principe qu'un indépendant fait des doubles journées, est soumis à des tas de contrôles et obligations administratives  et n'a guère de congés "payés" et que c'est la famille qui trinque...  ADIOS INDEPENDANT VIVA SALARIE !

Ils ont entièrement raison !

Le discours du Gouvernement pour aider les jeunes à créer leur propre entreprise est plein d'ambiguités... Donnez leur à eux ces chers excellences  une "indemnité" parlementaire de 1.250 € par mois (au lieu de 13.000 €) en exigeant d'eux la tenue de leurs comptes (au lieu que ce soit le SERVICE COMPTABLE DE LA CHANCELLERIE DE LA CHAMBRE OU DU SENAT- service gratuit), leur signalant qu'ils seront soumis à contrôle fiscal et TVA et qu'il faudra probablement repayer des lois sociales sur le montant gagné après 3 ans... Et vous verrez s'ils seront encore stimulés à rester en leur qualité de parlementaire ...

Facile de dire : Faites ce que je dis et pas ce que je fais !

AMEN

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#15 2005-02-10 12:41:26

COMPTABALOU
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Re: BALE II ... LA FIN DU CREDIT AUX ENTREPRISES

Excusez lire mes au lieu de mais ... Ca va tellement vite pour poster

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#16 2005-02-10 13:09:22

COMPTABALOU
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Re: BALE II ... LA FIN DU CREDIT AUX ENTREPRISES

Casta,

Contrairement aux apparences, on a fait croire au Bon peuple qu'il est en Démocratie ... nous sommes en plein monde SAUVAGE (pas seulement à Aywaille smile  ) ...

Rien qu'à voir le comportement :

1. NEPOCRATIQUE de nos édiles : Benoît succédant à Guy LUTGENS, Charles et Mathieu à Louis MICHEL, Idem chez les WATHELET, DAERDEN, HOFMAN, ONCKELINX etc.

2. ANACHRONIQUE des banques/organismes financiers : qui octroyent/ retirent de manière aléatoire et sans se baser sur des critères objectifs de rentabilité, des crédits aux entrepreneurs et aux particuliers

3. ARISTOCRATIQUE de la Justice qui préfère maintenir sa "solennité" avec des costumes et préséances qui tiennent plus du Moyen-âge que du XXIème siècle tout en rendant, la plupart du temps, des jugements inadaptés car trop cléments pour des délinquants d'habitude et trop sévères pour des délinquants d'exception.

4. EMPATHIQUE du bon peuple belge qui se laisse manipuler par des revendications culturelles allochtones et endormir sur des promesses jamais tenues.

Tirez-en les conclusions




1.

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