Simplifications pour les "micro" sociétés

Quartes · 2008-07-06 07:56:07

Bonjour,

Pourquoi ne pas modifier le code des sociétés pour la simplification, et donc la réduction des coûts, des formalités comptables (et fiscales) ?

Par exemple par l'usage d'une comptabilité simplifiée, des forfaits, etc... actuellement réservé aux personnes physiques.

Cela favoriserait le passage en société.

Tous les avis sont bienvenus.

Cordialement.

Jojo · 2008-07-06 11:09:43

J'abonde !

Il ya plus de cinquante ans, le Président à vie de l'ancêtre de l'Ordre des experts comptables, etc., le sieur Joseph COLLEYE, en son temps réviseur de banque, avait déclaré publiquement qu'il "se foutait" des problèmes des petites entreprises et des petits patrons qui devaient faire leur comptabilité en interne APRES les heures de fermeture du négoce ... en réponse à une demande de justification des écritures alambiquées proposées !

Il admettait volontiers que la passation des écritures suivant sa méthodologie exigeait plusieurs comptables ...

Plus personne ne veut admettre que la comptabilité ne doit être qu'une stricte égalité entre le débit et le crédit et que la dénomination d'un compte est plus importante que son emplacement dans un plan comptable qui, dès l'origine, contenait des c***eries !

Géronimo · 2008-07-07 10:23:35

Jamais cela ne passera. Je suis assez pessimiste sur le principe de la simplification.

Simplifier, c'est enlever du pouvoir aux administrations, c'est enlever des justifications de besoin de personnel. Donc, les chefs des administrations n'ont aucun intérêt à simplifier: cela leur enlève du personnel, et don du pouvoir.

Les syndicat n'ont aucun intérêt à la simplification non plus. Une bonne partie de leur activité est justifiée par la complexité de la législation. A chaque négociation, ils en rajoutent une couche. Et va-z-y que je te rende le machin illisible, comme cela tu as besoin de moi...

Les secrétariats sociaux vivent de la complexité de la législation sociale et fiscale. Ils nous bouffent 4% de compétitivité grâce à la complexité. Le problème, c'est que les CC (par exemple) sont discutées entre syndicat, secrétariat sociaux, administration et patrons...

Quand on voit à quoi Van Quickenborne est arrivé (c'est à dire pas grand chose), on se dit que c'est pas gagné.

Et si Joseph Colleye disait cela il y a 50 ans, c'est bien la preuve que les administrations, syndicats et secrétariats sociaux ne sont pas les seuls en cause.