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#1 Re: Créations d'Entreprises » rachat d'une sprl » 2011-10-09 10:16:14
Rebonjour,
Je rejoins le dernier conseil de JOJO. Il ne s'agit nullement de remettre en cause la fiabilité du professionnel en question mais de tenir compte de données "humaines". Votre bailleur (appellons le monsieur X), vendeur potentiel de l'entreprise, est quelqu'un de très généreux selon vos dires. Il est fort probable que son comptable partage cette impression.
Cependant rien ne dit qu'à l'avenir vous continuerez à avoir affaire à monsieur X. J'avais envisagé le cas de la revente du bien (plutôt dans une optique de magouille, je le reconnais). Mais on peut aussi imaginer que monsieur X, devenu la bailleur de votre local commercial, décède. Je sais... A 47 ans on a toute la vie devant soi... Mais c'est aussi la tranche d'âge où l'on peut être emporté par une crise cardiaque. Et il n'est pas toujours facile de se retrouver sans 'rien' faire quand on a trimé pendant 25 ans. De se retrouver séparé de l'entreprise que l'on a 'enfantée' et vu grandir.
Dans ce cas de figure, que l'on ne souhaite évidemment pas, quel sera la politique de ses héritiers à l'égard du bail en cours ou de la propriété de l'immeuble? Un bon contrat de bail permettra de prévenir les éventuels désagréments ultérieurs. Et à ce niveau, il n'est pas impossible que l'intervention d'un professionnel extérieur permettra de garder un peu plus de distance par rapport à la sympathie naturelle que suscite monsieur X. Aussi n'hésitez pas à prendre contact avec le comptable de monsieur x pour connaître un peu mieux l'entreprise. Mais pour ce qui est de la reprise en tant que telle, préférez une personne moins impliquée (sentimentalement parlant).
Par ailleurs, il pourrait être envisageable que monsieur X vous vende le rez-de-chaussée commercial tout en gardant la propriété du reste de l'immeuble (pour peu que vous trouviez le financement nécessaire). Ou mieux encore: qu'il vous le vende en viager. Ainsi vous serez le propriétaire du local commercial tout en ne devant pas sortir la somme d'un coup. Monsieur X, quant à lui, continuera à percevoir une sorte d'équivalent 'loyer' qui répondra à son souci: "me ménager une assurance retraite".
Encore faudrait-il voir, dans ce dernier cas, si l'immeuble appartient à monsieur X ou à la SPRL...
Et encore faut-il, bien sûr, que monsieur X -et vous-même- acceptiez l'idée "d'avoir un viager sur sa tête". Je reconnais que la persective en rebute plus d'un. Moi-même, je pense, j'aurais beaucoup de mal à conclure ce genre de contrat (que ce soit à titre d'acheteur ou de vendeur). Par ailleurs, monsieur X parlant à peine le français, il sera peut-être difficile d'évacuer les troubles liés à ce genre de solution.Et pourtant, au niveau du financement des opérations envisageables, cela me semble répondre aux exigences réciproques qui ont été jusqu'à présent développées.
Mais bon, je suppose que les professionnels aguerris ont bien d'autres solutions de réserve. D'autres pistes à explorer. Aussi, je vous remercie par avance, comme vous le proposez vous-même, de nous faire part de l'avancement de votre dossier.
#2 Re: Créations d'Entreprises » rachat d'une sprl » 2011-10-08 10:26:34
Bonjour,
D'un point de vue pragmatique, j'attire votre attention sur le fait qu'une entreprise du style PME (que ce soit en personne physique ou en société) doit avoir en son sein quelqu'un qui dispose des connaissances de gestion de base. Sur cette notion, voyez le lien suivant: http://economie.fgov.be/fr/entreprises/vie_entreprise/Creer/Conditions/prof_commerciales/Connaissances_gestion_base/
Lorsque vous créez une nouvelle entreprise, vous devez vous présenter auprès d'un guichet d'entreprises agréé qui vérifiera si vous disposez des capacités entrepreneuriales (connaissances de gestion entre autres).
Lorsque vous reprenez une entreprise existante, vous avez un an en tant que cessionnaire (acheteur du fonds de commerce) pour régulariser la situation et obtenir les connaissances de gestion de base. Si, comme vous le dites vous même, vous n'y connaissez rien en matière de gestion d'entreprise (en tout cas en ce qui concerne les lourdes obligations fiscales à respecter), plusieurs solutions s'offrent à vous:
- vous faire assister,de manière intensive, d'un comptable, expert comptable reconnu,... (consultez les sites de l'IPCF et de l'IEC pour trouvez chaussure à votre pied ou tout simplement, et sans doute plus intelligemment, reprenez le comptable actuel de l'entreprise qui la connaît déjà sous toutes ses coutures..... Votre vendeur potentiel parlant à peine le français, je suppose qu'il doit bien en avoir un).
- vous engagez quelqu'un qui s'y connaît en matière de gestion d'entreprise et qui est reconnu à cette fin. Sans doute la formule est-elle plus chère mais elle présente un avantage majeur. Si je ne m'abuse, après 3 ans à ses côtés, on vous reconnaîtra la connaissance de gestion (si, bien entendu, vous vous êtes impliqué dans la gestion afin de pouvoir tirer profit de son expérience). Cette formule ne vous dispense pas, par ailleurs, de consulter épisodiquement un professionnel extérieur (comptable, expert-comptable,...).
Pour ce qui est du financement de votre projet, il existe, à côté des banques, des organismes étatiques ou para-étatique qui peuvent également vous accorder des prêts. Consultez par exemple le site du Fonds de Participation (qui travaille avec d'autres structures tel le Crédal). Leurs solutions de crédit peuvent être fort avantageuses.
Pour continuer dans les mises en garde face à la bonne affaire que l'on vous fait miroiter outre les excellents conseils déjà formuler:
- votre crème de bailleur vous fait une méga fleur en vous laissant un logement de 900,00 euros pour 450,00. Depuis combien de temps? Ne s'agit-il pas d'une manoeuvre habile visant à endormir votre vigilance?...
- Le cédant de l'entreprise (le vendeur) va vous vendre l'entreprise mais garder la propriété des murs -si j'ai bien compris la situation. Que se passera-t-il s'il lui vient ensuite l'idée de vendre l'immeuble où votre activité de snack est située.
Outre les dettes cachées, il existe toute une série de questions juridiques à étudier.
Aussi je reprends l'injonction des précédents intervenants. Consultez sans tarder si vous ne souhaitez pas passer à côté d'une bonne affaire sans pour autant risquer de devenir le dindon de la farce. Votre vendeur une fois au soleil ne sera vraisemblablement plus 'joignable' facilement. Et dans la consultation, n'oubliez pas d'inclure les considérations d'ordre juridique.
A ce niveau mes connaissances personnelles font défaut. Comment trouvez une liste de professionnels spécialisés dans la reprise d'activités existantes -sans doute plus à même de flairer les éventuelles entourloupes...?
#3 Re: Indépendants » virement compte pro sur compte privé ? » 2011-09-21 12:13:10
Bigre. D'habitude je ne suis pas trop émoticon surtout lorsqu'il sont mouvant. Mais bon là, je vais faire une exception
#ko#
Quitte à faire, pourquoi ne pas envisager que l'administration puisse venir voir mes comptes privés puisque je paie tout une série de mes dépenses privées par le biais de virement, domiciliation ou ordres permanent. Dès lors mon compte privé devient la contrepartie de la comptabilité d'Elactabel, Belgacom, VOO, Mobistar, Base, etc... (en tout cas à partir du moment où ils honorent par virement une note de crédit préalablement émise)
Bon là, je me fais l'avocat du diable. Sinon, l'administration disposerait d'un superbe moyen de faire tomber toute une série d'Al Capone des temps modernes (pour rappel, ce criminel 'mythique' a été condamné pour fraude fiscale puisqu'il fut impossible de le condamner pour ses activités mafieuses) - voire le menu fretin des fraudeurs lambda.
#4 Re: Indépendants » virement compte pro sur compte privé ? » 2011-09-21 11:43:36
Je partage le sentiment de crainte exprimé par plusieurs intervenants quant au raisonnement de l'administration dont fait part JOJO:
"Pour faire très simple, le fisc est en droit de contrôler TOUTES les contreparties de votre comptabilité en ce compris les comptes financiers ! Les contrôles les plus simples, c'est la correspondance de vos factures d'achat avec le facturier de ventes de votre fournisseur."
Si on pousse le bouchon un peu plus loin on pourrait alors admettre le raisonnement suivant: "mon fournisseur X m'a fait un tour de cochon. Pour me venger, je fais un virement vers son compte courant privé (pour peu que je le connaisse par un biais détourné). Bardaf, son compte courant privé devient une contrepartie de ma comptabilité (au même titre que le registre de vente de son entreprise). Et bon amusement avec l'administration. Bon évidemment on s'expose à des mesures de rétorsion mais pour certains la haine peut dépasser toute considération raisonnable.
Autre cas encore plus 'tragique'. Mon fournisseur est aussi un ami. Il se fait que je connais aussi son compte bancaire privé. Et puis un jour, par mégarde, je fais un virement professionnel vers son compte privé. Migra...
Il est vrai que JOJO précise qu'il énonce une règle "à la grosse louche". Il existe peut-être des garde-fous?
#5 Re: TFE et question scolaires » ticket de caisse » 2011-09-12 13:17:20
Bonjour,
Condition sine qua non pour pouvoir récupérer la TVA ayant grevé ses achats: être en possession d'une facture en bonne et due forme.
Delhaize peut au demeurant, sans difficultés, émettre un tel document à destination des clients assujettis TVA qui en font la demande. Ces enseignes vous demandent cependant le plus souvent de manifester d'entrée de jeu que vous agissez à un tel titre.
#6 Re: TFE et question scolaires » Acompte TVA » 2011-09-04 15:35:13
Bonjour,
Si je ne m'abuse, le système est le suivant:
Il convient, pour les assujettis TVA trimestriel, de verser un acompte correspondant à un tiers du solde TVA du trimestre précédent.
Le deuxième trimestre TVA concernent les opérations des mois d'avril, mai et juin. Le solde pour ce trimestre est à verser pour le 20 juillet (en tenant compte des acomptes qui auront été versés le 20 mai et le 20 juin).
Aussi dans le cas d'une entreprise qui a commencé son activité en juin, le premier acompte TVA ne sera à verser que pour le 20 août, le second acompte pour le 20 septembre. Tandis que le solde pour le troisième trimestre devra être versé pour le 20 octobre. En fait, le 20 juillet vous ne payer pas un acompte mais tout simplement l'intégralité (et non un tiers) du solde du trimestre précédent (qui se sera limité à un mois d'activité: juin).
Et on ne peut certes pas prétendre que l'on doit verser son premier acompte le mois qui suit le début d'activité. Imaginons une entreprise qui débute son activité en avril. Le premier versement obligatoire sera également à réaliser pour le 20 juillet. Celui-ci correspondra au solde de ce deuxième trimestre (pour lequel aucun acompte n'aura dû être versé).
#7 Re: Comptabilité générale » amortissements différés en cas de déficit dans l'exercice en cours » 2011-03-05 15:48:51
Pour répondre à votre question, il convient de bien distinguer deux aspects différents relatifs à la plus-value constatée sur le bien immobilier.
La plus-value constatée par le comptable permet vraisemblablement de donner une image plus fidèle de la situation de l'entreprise et plus particulièrement de son patrimoine. Il s'agit là d'une application de la visée de la comptabilité. Et cette plus-value devra être amortie en fonction du nombre d'années d'amortissement restantes sur le bien.
D'un point de vue fiscal, cette amortissement sur la plus-value ne sera en revanche pas une charge déductible. L'administration ne trouvera ainsi pas matière à se sentir flouée...
#8 Re: Indépendants » Cessation indépendant complémentaire - Véhicule semi-professionnel » 2011-02-19 20:02:50
Bonjour,
Certains éléments de la réponse de Pulsar me semblent étranges. Je ne suis pas expert en la matière. Aussi il ne faut pas prendre mes remarques pour argent comptant. Mais je vais tout de même vous partager mes doutes...
Petit point de détail d'abord: Jabuche mentionne qu'il a acheté la voiture d'occasion. Aussi ne peut-il pas envisager, sans trop de risque de contestation de la part de l'administration, d'amortir 1/3 de sa valeur d'acquisition en 2010?
Ensuite, en cas de revente du véhicule,
1°) La TVA ne doit-elle pas être appliquée sur la moitié du prix de revente seulement dans la mesure où le véhicule n'est qu'à moitié à usage professionnel? Voir en ce sens: http://www.ipcf.be/pacioli/Pacioli%20131FR.pdf
2°) Et la plus-value éventuelle ne va-t-elle pas être taxée séparément au taux spécial de 16,5% en vertu de l'article 171,4° du CIR?
Et en cas de prélèvement à des fins privées,
1°) l'arrêté royal n°3 organisant la révision en matière de TVA trouvera-t-il à s'appliquer? J'ai déjà vu sur ce site des personnes qui prétendaient que c'est le prélèvement tel que prévu par l'article 12 par1 5E du code TVA qu'il convenait d'appliquer et les règles d'évaluation de l'article 33 1E (à traiter donc comme une vente où la valeur attribuée correspond à un bien identique en tenant compte de son état réel). Voir en ce sens également: http://www.ipcf.be/page.aspx?pageid=1298&menuid=1023
2°) Et si c'est traité comme une vente à enregistrer dans le facturier des sorties, cela crée par la même un produit à due concurrence de la partie professionnelle(sans profiter du taux spécial de 16,5%)...
Bien sûr les articles du Pacioli datent quelque peu. Aussi merci de corriger le tir si nécessaire.
#9 Re: Impôts des personnes physiques » Combiner 2 mi-temps » 2011-02-09 17:57:17
Et ne faudrait-il pas préciser ce que l'on entend par "remboursement de frais" afin de savoir s'il s'agit d'un avantage en nature imposable, d'une intervention de l'employeur partiellement exonérée (d'impôt) voire d'un rembousement de frais propres à l'employeur (non imposable)?
Et c'est quoi cette indemnité que vous toucherez en fin de contrat?
Par ailleurs les versements anticipés (volontariat fiscal), vu la bonification qui en découle, ne sont-ils pas plus avantageux que le fait de demander aux employeurs de retenir plus? Pour peu qu'on ait confiance dans sa capacité à ne pas brûler l'argent entretemps!... et à estimer correctement le montant à verser bien sûr.
#10 Re: Créations d'Entreprises » Capacité de gestion (lois ?) » 2011-02-05 16:24:13
Bonjour,
Effectivement, vos informations datent... La loi que vous mentionnez a été quasi intégralement supprimée par la loi-programme du 10/02/1998 visant la promotion de l'entreprise indépendante.
L'arrêté-royal du 21/10/1998 a fixé, en son article, 6 la matière correspondant à cette notion de "connaissances de gestion de base".
Pour être complet, signalons que le contenu de cet article 6 a été modifié le 7 juin 2007 (insertion de l'esprit d'entreprendre principalement).
Petit conseil: quand vous cherchez un texte juridique, allez sur juridat.be qui reprend l'ensemble de la législation belge. Si vous y tapez la date de la loi que vous mentionnez (1970-12-15), vous verrez que la loi a été remplacée par la loi de 1998.
#11 Re: Impôts des personnes physiques » calcule impôt... une deuxiéme activiter pas rentable ? » 2011-02-05 15:03:14
Bonjour Michaeld,
J'abonde en votre sens. Il convient effectivement de toujours prendre en considération les particularités de la situation des contribuables. Et merci d'avoir modéré le caractère trop 'absolutiste' de mon affirmation. Débutant sur les forums, il est vrai que je me laisse parfois un peu emporté...
Cependant, dans le cas de James Patagueul qui se déclare célibataire (qui ne semble plus à charge de ses parents et ne semble pas avoir d'enfant), je ne vois, personnellement, pas de cas de figure qui pourraient poser problème.
#12 Re: Impôts des personnes physiques » calcule impôt... une deuxiéme activiter pas rentable ? » 2011-02-03 12:22:14
Rebonjour et petit complément d'information,
Il est toujours intéressant de travailler plus...
En effet, l'impôt des personnes physiques est un impôt progressif par tranche. Cela signifie que tous les euros nets 'gagnés' ne vont pas être taxé de la même manière. Sur vos premiers +/- 8000,00 premiers euros, l'Etat applique un taux d'imposition de 25%, sur les +/- 3000,00 euros suivants un taux d'imposition de 30% (...) et au delà du 34000,00 ème euro net gagné, le taux d'imposition est de 50%. Cela signifie qu'à partir de ce moment là, tout NOUVEl euro net gagné ira pour moitié à l'impôt (sans incidence sur la taxation des euros qui précèdent). Par conséquent, ce n'est pas parce que vous gagnez plus à la suite de votre activité indépendante que votre revenu d'activité salariée sera davantage taxé.
En revanche, l'impôt est calculé sur base d'un revenu globalisé (on additionne les différentes sources de revenus avant d'y appliquer les taux d'imposition en vigeur). Par conséquent, les revenus de votre activité indépendante seront directement soumis à un taux d'imposition de 45% (taux d'imposition pour les euros gagnés dans la tranche de +/- 17000 euros jusqu'à +/- 34000,00 euros).
#13 Re: Impôts des personnes physiques » calcule impôt... une deuxiéme activiter pas rentable ? » 2011-02-03 12:00:29
Bonjour,
Pour ce qui est de votre activité salariée, je perçois un problème. Pour déterminer la base imposable de votre activité salariée, il faut procéder en deux temps.
Partir du revenu brut (celui qui apparaît dans votre contrat de travail) et en déduire les cotisations sociales à charge du travailleur. Ce montant correspond à la grille 250 de la fiche 281.10 que vous envoie votre employeur une fois par an.
Ensuite il convient de déduire les autres frais. Deux possibilités à ce niveau; faire valoir les frais réels (si vous remplissez la case adhoc de la déclaration IPP) sans quoi l'administration appliquera le système des charges (frais) forfaitaires.
Vous pouvez faire une simulation anonyme sur le site du ministère des finances taxcalc.be. (remplissez le cadre IV pour l'activité salariée et les données personnelles des cadres I et II)
Mais donc vous ne devez certainement pas soustraire le précompte professionnel de votre revenu net pour déterminer la base imposable de l'activité salariée mais au contraire l'y ajouter (et ensuite déduire les frais réels ou forfaitaires).
Pour ce qui est de votre activité indépendante, 1000,00 euros de frais annuels, ça me semble fort peu. Je ne peux que vous conseiller de prendre contact avec un professionnel du chiffre (comptable,...) afin que vous listiez vos frais. Et souvenez-vous du fait qu'un indépendant ne peut déduire une charge que s'il dispose d'une pièce justificative pertinente...
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